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S (2/3) de  MUZIO ATTENDOLO SFORZA  à  SPARTACUS
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Muzio Attendolo Sforza
MUZIO ATTENDOLO SFORZA 1 référence trouvée

Muzio Attendolo Sforza (1369 - 1424), jeune paysan de Romagne, embrasse la carrière des armes à 13 ANS. Il devient un condottiere fameux et le chef d'une des plus prestigieuses familles de la Renaissance italienne.

Il ne s'appelle encore que Muzio Attendolo et travaille aux champs lorsqu'un JOUR, il voit se diriger vers lui un groupe de cavaliers aux armures étincelantes. Ceux-ci s'arrêtent à quelques pas pour lui demander le chemin d'une ville proche. Il les renseigne. Les inconnus, le trouvant beau et solide garçon, lui proposent de partir avec eux comme valet d'armes. Muzio rêve d'être cavalier, mais il hésite. Une idée lui vient : lancer sa pioche dans les branches d'un CHÊNE; si elle retombe, il restera à la terre, si elle s'accroche, il suivra les soldats. La pioche reste accrochée et voilà Muzio parti vers son destin ! Plus tard, au soir d'une bataille, alors qu'il dispute le butin à deux compagnons, son capitaine, Albérico de Barbiano, procède à un partage équitable. Muzio ne cache pas sa colère. "Tu préférerais la force, répond le chef. Sforza ! Voilà un surnom qui t'irait bien !" Et ce surnom lui est resté.


FRANCESCO SFORZA 2 références trouvées

Fils de MUZIO SFORZA, Francesco 1er Sforza (1401 - 1466) hérite d'un nom déjà connu, qu'il contribue à rendre célèbre. Il épouse la fille de Filippo Maria VISCONTI, duc de Milan. A la mort de celui-ci, on proclame la république. Mais Francesco conquiert bientôt le duché, qu'il modernise et embellit.

Francesco Sforza sait allier à la valeur militaire un sens aigu de la politique, usant toujours d'une tactique souple et prudente. De plus, à une époque où les actes de férocité ne manquent pas, il fait preuve d'une grande magnanimité. Très jeune encore, alors qu'il commande une petite armée, il est trahi par deux de ses capitaines qui passent à l'ennemi. Quelques JOURS après, il réussit à les capturer. Il envoie un messager à son père pour lui demander quel sort réserver aux deux traîtres. "Fais-les pendre", répond Muzio. Francesco hésite. "Quelle expression avait mon père quand il donna cette réponse ?" demande-t-il au messager. "Celle de la colère ! - Donc, il n'a pas jugé en toute sérénité." Francesco libère alors les deux hommes qui lui jurent fidélité et qui, l'avenir le prouvera, tiendront parole.

Francesco Sforza

Ernest Henry Shackleton
ERNEST HENRY SHACKLETON

L'explorateur anglais Sir Ernest Henry Shackleton (1874 - 1922) organise, en 1908, une expédition en direction du pôle Sud. Après bien des difficultés, il doit renoncer à 179 kilomètres de son but.

Shackleton a entrevu les services que rendrait aux explorateurs l'industrie AUTOMOBILE naissante. Aussi, au matériel et aux vivres qu'il emporte, aux CHIENS sibériens, aux PONEYS de Mandchourie, ajoute-t-il une automobile destinée, croit-il, à résoudre ses problèmes de transport. Il la débarque le 3 janvier 1908 sur l'ÎLE de ROSS. Devant les membres de l'expédition, la voiture démarre et s'élance pour le premier voyage d'un véhicule à moteur dans les régions polaires. 100 mètres plus loin, les roues sont bloquées par la NEIGE. Après de longs essais et de nombreuses transformations, l'automobile permettra enfin de transporter du matériel jusqu'au 1er décembre, JOUR où elle tombe dans une CREVASSE. Retirée de là après des HEURES d'efforts, elle se couche pour ne plus se relever. C'est à pied que les explorateurs partent alors vers le pôle Sud, qu'ils n'atteindront pas.


IGOR IVAN SIKORSKY

Jusqu'à la révolution de 1917, Igor Sikorsky (1889 - 1972) construit et pilote, en Russie, les premiers quadrimoteurs du monde. A partir de 1919, il s'établit aux Etats-Unis où il conçoit de nombreux appareils.

Le Rousski Vitiaz, surnommé "Bolchoï" (le Grand) est un biplan équipé de 4 moteurs de 100 ch chacun. Sa cabine, spacieuse, comporte un balcon, un pont-promenade et, luxe suprême, un lavabo. Malgré son poids de 5 tonnes, le 2 août 1913, il vole 1 HEURE 54 durant, avec 8 personnes à bord. Devant une telle performance, le tsar tient à visiter en personne l'appareil. Hélas ! un accident stupide met fin à la carrière du "Bolchoï"; sa cabine est pulvérisée par le moteur d'un avion qui se détache à l'atterrissage. Sikorsky réalise aussitôt un quadrimoteur encore plus puissant, l'Ilia Mourometz, qui peut décoller sur des skis. Le JOUR de son premier vol, le 11 février 1914, on doit répandre de la NEIGE sur la piste d'envol. Quelques semaines plus tard, au cours d'un raid Saint-Pétersbourg-Kiev, le pilote russe lance au SOL des télégrammes affranchis : tous seront récupérés et arriveront à destination.

Igor Ivan Sikorsky

Sitting Bull
SITTING BULL

Sitting Bull ou Taureau-Assis (v. 1831 - 1890), l'un des plus fameux chefs indiens, remporte le 25 juin 1876 sur l'armée américaine la victoire de Little Big Horn. Il proclamera jusqu'à sa mort les droits imprescriptibles des Sioux.

En dépit des traités, des chercheurs d'or s'installent dans les Collines noires du Sud-Dakota, provoquant la colère des INDIENS. Au cours d'une de ses danses rituelles, Sitting Bull a "vu" des centaines de soldats blancs morts. Se fiant à ce présage, il n'hésite pas à réunir une armée de 6.000 cavaliers. WASHINGTON organise contre lui une expédition sous les ordres du général Terry. Mais il faut compter avec la ruse de Sitting Bull. Lorsque le général Custer se sépare de Terry avec 600 hommes, pour couper la retraite au chef indien, ce dernier ne lève pas son camp. Devant cette proie offerte, l'Américain se lance à l'assaut... et ne trouve que des tentes vides. Les Indiens, sur les crêtes, encerclent leurs ennemis. En quelques minutes, ils fondent sur eux à 10 contre 1. Il n'y aura pas de survivant du côté américain. On raconte qu'en hommage à son courage, Sitting Bull refusa de scalper Custer, contrairement aux habitudes de son peuple.


JOSHUA SLOCUM

De 1895 à 1898, l'Américain Joshua Slocum (1844 - 1909) accomplit le tour du monde sur le Spray - premier navigateur solitaire à réaliser cet exploit. Par la suite, il repart, toujours seul, et disparaît en MER avec son bateau.

L'histoire du Spray vaut d'être contée. Un JOUR de 1891, Slocum remarque, ÉCHOUÉ dans un champ, un sloop de 11 mètres sur 4, qui rappelle le Fram de NANSEN. Son propriétaire lui affirme, goguenard, que "c'est le DÉLUGE qui l'a déposé là, en se retirant !". Séduit, Slocum l'achète et le conduit, en charrette, jusqu'au port où il l'aménage pour son expédition. De celle-ci, l'épisode le plus étrange est, à coup sûr, sa "rencontre" avec le pilote de la Pinta, l'un des navires de COLOMB. Slocum la raconte ainsi : "Un matin, en ouvrant l'oeil, je vois avec stupéfaction qu'il y a un homme à la barre, un marin du XVe siècle... Il se présente et me dit que tout va bien, et qu'il regagnera la Pinta dès que je serai reposé." Slocum ajoute : "Certes, la veille, j'avais mangé trop de PRUNES et de fromage blanc. Il n'empêche que durant mon sommeil, malgré la TEMPÊTE, le Spray n'avait pas changé de CAP, comme tenu par une main expérimentée."

Joshua Slocum

Hernando De Soto
HERNANDO DE SOTO

Après une campagne au Pérou, Hernando de Soto (1500 - 1542) se retire en Espagne. CHARLES QUINT l'autorise à préparer une expédition pour conquérir la Floride, en Amérique du Nord, où il espère trouver de l'or et la gloire.

De Soto ABORDE, en 1539, la côte de Floride avec 9 bateaux, près de 9.000 hommes et plus de 200 CHEVAUX. Il entreprend un long parcours à travers l'Alabama et le Tennessee, franchit le Mississippi, passe par l'Arkansas et pénètre dans l'Oklahoma. Partout, il se heurte à la résistance des INDIENS armés de leur seul tomahawk, hache dont ils se servent avec autant d'habileté pour se battre que pour scalper leurs ennemis. De Soto livre combat sur combat, remporte des victoires, brûle des villages, sans parvenir à s'imposer. Avec ses soldats, que gagne le découragement, il s'égare, s'enlise dans les MARAIS, revient sur ses pas et se retrouve près du Mississippi. Une évidence s'impose alors à lui : il faut renoncer à conquérir ce pays. Démoralisé, miné par les fièvres, Hernando de Soto meurt. Pour que son corps échappe aux mains des Indiens, il est immergé, dans un tronc d'arbre creux, au plus profond du Mississippi.


WILHELM SOUCHON

Le 2 août 1914, l'amiral souchon (1864 - 1946) commande l'escadre allemande de la Méditerranée. Il réussit l'exploit d'échapper aux flottes française et anglaise et entraîne la Turquie dans la guerre, aux côtés de l'Allemagne.

L'AMIRAL Souchon a sous ses ordres le Goeben et le Breslau. Seule leur vitesse leur permet d'échapper aux forces navales françaises. Encore faut-il manoeuvrer. Le 4 août, Souchon bombarde, à une HEURE d'intervalle, Bône et Philippeville, faisant croire à l'amiral français qu'il se dirige vers l'ouest. Tandis que celui-ci change de cap pour l'intercepter devant Alger, il s'oriente tranquillement vers l'est ! A 11 heures ce même JOUR, ses deux navires rencontrent deux croiseurs de bataille anglais. Branle-bas de combat. Mais la guerre n'est pas encore déclarée entre les deux pays. Aucun coup de canon n'est tiré. Le 10 août le Goeben et le Breslau accostent, intacts, à ISTANBUL, provoquant l'enthousiasme des Turcs. L'amiral Souchon a parfaitement rempli sa mission. Ses marins, coiffés des chéchias qu'ils ont pris soin d'emporter, et ses navires, incorporés dans la marine turque, vont pouvoir assurer la défense des DÉTROITS.

Wilhelm Souchon

Spartacus
SPARTACUS

Berger thrace, ESCLAVE GLADIATEUR en révolte contre Rome, Spartacus (mort en 71 av. J.-C.) ravage toute l'Italie. Il meurt glorieusement, alors qu'atteint d'une flèche à la cuisse il fait face, à genoux, à ses adversaires.

Le préteur Claudius encercle Spartacus qui s'est réfugié au sommet du Vésuve. Il a confiance en la tranchée qu'il a fait creuser et que seule interrompt, en un endroit, une pente abrupte apparemment infranchissable. C'est pourtant la voie que choisit Spartacus. Utilisant des échelles rudimentaires confectionnées avec des sarments de VIGNE, lui et ses compagnons se laissent glisser, la NUIT venue, le long de la roche. Ils parviennent ainsi à surprendre les Romains. L'HIVER suivant, Spartacus est de nouveau isolé, par Crassus cette fois, dans la pointe de la botte italienne; un fossé de 15 lieues de long barre toute la PÉNINSULE. La NEIGE tombe, glaciale. Spartacus demande à ses soldats, épuisés, de combler le fossé sur 2 mètres de large, avec des pierres et des branches. Profitant alors de l'obscurité pour franchir l'obstacle avec une partie de ses troupes, il tombe sur les soldats de Crassus, qu'il force à la retraite.


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Dernière modification de cette page le Samedi 11 Juillet 2020