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Charles Darwin
CHARLES DARWIN 3 références trouvées

Charles Darwin (1809 - 1882), naturaliste et BIOLOGISTE anglais, participa à 22 ans à l'expédition autour du monde sur le trois-mâts Beagle et effectua des observations décisives sur les plantes, les animaux et leur évolution.

"Mais que va-t-on bien pouvoir faire de ce fruit sec ?" se demande la famille de Charles Darwin. Mauvais élève, le jeune homme a échoué à ses études de médecine. "Qu'il aille à Cambridge. Il deviendra pasteur", décide son père. Mais à Cambridge, Charles ne s'intéresse qu'à la CHASSE à courre et à sa collection de PAPILLONS. En 1831, une expédition maritime s'organise. Charles Darwin obtient le poste de NATURALISTE : la fonction n'est pas payée, mais, pense la famille, "les voyages forment la jeunesse". Pendant les 5 ANS que dure l'expédition du Beagle, le jeune Darwin souffre du mal de MER. Sa contribution à la science n'en a que plus de mérite. En observant les ANIMAUX dans les diverses régions du monde, il émet la théorie de l'EVOLUTION DE L'ESPÈCE : celles-ci sont issues les unes des autres, les moins aptes à survivre disparaissent par sélection naturelle, tandis que les autres évoluent afin de s'adapter aux conditions qui assureront leur survie.


DAUPHIN 7 références trouvées
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Cétacé mesurant environ 2 mètres 50 de long, pesant 150 kilogrammes, le dauphin aime jouer autour des navires. Doté d'un cerveau développé, parlant un véritable langage, le dauphin est doué d'intelligence et de mémoire.

Au lendemain de Noël 1968, le Joshua court plein VENT arrière, à 7 noeuds, au sud de la Nouvelle-Zélande. Le temps est beau, la MER CALME. A bord, le navigateur solitaire Bernard Moitessier observe une troupe de dauphins qui jouent autour du voilier : un groupe de 20 à 25 CÉTACÉS longent le bateau, le doublent, puis tournent vers la droite, tous ensemble. Vingt fois, ils répètent le manège. Comme s'ils voulaient dire quelque chose. Un autre groupe s'agite, navigue en zigzag, frappe la mer, siffle pour attirer l'attention de Moitessier. Soudain, celui-ci comprend : le bateau a dévié de sa route, il court droit vers un dangereux RÉCIF. Le navigateur rectifie le cap vers la droite, comme l'indiquent les dauphins. Immédiatement, ceux-ci expriment leur joie : un grand dauphin noir et blanc bondit à 3 ou 4 mètres de haut dans un formidable saut périlleux, pour manifester son bonheur d'avoir aidé son ami l'homme.

Dauphin

Débarquement
DÉBARQUEMENT 6 références trouvées

Dès 1937, lors de la guerre contre la Chine, les Japonais utilisèrent des chalands de débarquement à porte rabattable. Les Américains eurent recours au même système pour leurs nombreuses opérations de débarquement entre 1942 et 1945.

Le grondement s'amplifie sur la MER et dans le CIEL : ils arrivent ! En cette aube du 6 juin 1944, sur les PLAGES de Normandie tenues par les troupes allemandes, les légers chalands de débarquement à moteur à essence peu bruyants ont déjà déposé les premiers commandos. Voici maintenant la seconde vague. Une péniche à fond plat s'ÉCHOUE, le nez sur la plage. L'étrave bascule, une jeep avance, avec son équipage. Tout à côté, un L.C.I. déverse, par ses 2 rampes latérales, une compagnie d'infanterie avec des bazookas, des mortiers, des mitrailleuses. Les hommes courent, creusent leur trou dans le SABLE, s'élancent à l'assaut des blockhaus allemands qui crachent la mort de toutes leurs meurtrières. Mais voici les puissants L.C.T. Dès que leur fond plat heurte la plage, leur grande porte devient une rampe d'où surgissent, l'un après l'autre, des chars d'assaut, canons braqués, oscillant à la recherche de leurs objectifs.


DÉCOMPRESSION

Le plongeur sous-marin RESPIRE un air à une pression supérieure à la pression atmosphérique. Lorsque la plongée a été longue et profonde, le plongeur doit, pour éviter les accidents, séjourner un certain temps à des profondeurs intermédiaires : ce sont les paliers de décompression.

"Ne restons au fond que 10 minutes, nous n'aurons pas à observer de palier", décide le cameraman sous-marin Jacques Stevens qui, avec un compagnon, plonge dans l'OCÉAN Indien. Le temps est écoulé, il entreprend de gagner la surface. Mais un puissant COURANT le repousse. Déjà, le temps limite est dépassé : il va falloir décompresser par paliers. En s'accrochant aux aspérités de la FALAISE, il progresse peu à peu : mais sa réserve d'AIR s'épuise. Enfin, voici, là-haut, l'ombre du canot pneumatique; une bouteille de secours y est entreposée. Stevens aspire la dernière goulée d'air de sa bouteille, remonte jusqu'au pneumatique : au moment où il l'atteint, il entend un gros "plouf". C'est son compagnon qui, équipé de la bouteille de secours, vient de plonger. Jacques Stevens le rejoint et, à 9 mètres de profondeur, les 2 hommes entreprennent leur décompression en utilisant à tour de rôle l'embout de la bouteille.

Décompression

Déferlante
DÉFERLANTE 11 références trouvées

Lorsqu'une vague monte trop haut par rapport à la distance qui la sépare de la prochaine vague, la partie supérieure déferle : l'eau de la crête va plus vite que la vague elle-même et s'écroule dans un jaillissement d'écume.

C'est la mi-août, les prévisions sont bonnes, l'équipage compétent, et le bateau solide : Puffin, un yawl américain de 12 mètres, a fini troisième de la course des Bermudes et a traversé l'Atlantique. Il effectue maintenant une croisière en Méditerranée. Pourtant, au cours de cette banale traversée des Baléares à la Corse, le mistral se lève en TEMPÊTE. Puffin fait route sous une petite voilure. Le 17 août 1966, à 17 HEURES 45, une énorme VAGUE rattrape le bateau. Elle mesure 3 mètres de haut, et déferle sur toute sa face. Instinctivement, le propriétaire attrape la bôme; en vain, car la vague puissante l'emporte, et il se retrouve à la MER, retenu par son harnais. Le bateau est couché, entraîné par le bouillonnement de la déferlante. Il se redresse enfin : la vague s'éloigne. Mais 40 centimètres d'EAU recouvrent le plancher de la cabine. Toute la paroi du roof a été défoncée par la terrible puissance de la vague déferlante.


DÉMÂTER 2 références trouvées

Un bateau peut démâter volontairement, lorsqu'il ôte son mât par exemple pour l'HIVERNAGE ou accidentellement. La rupture du mât, grave si elle survient au large, provient souvent de la défaillance d'une ferrure ou d'un hauban.

3 octobre 1973; Pen-Duick VI vogue en tête de la course autour du monde. Le grand ketch noir d'Éric Tabarly est le favori. Mené par un bon équipage, il fonce vers la victoire. La NUIT tombe, le VENT fraîchit. La MER se creuse. La coque saute sur la crête des VAGUES. Les hommes au repos ont du mal à dormir. Ceux qui sont sur le pont pensent : "Il faut réduire la voilure." Tabarly, consulté peu avant minuit, est d'accord : l'équipage s'apprête à changer les voiles et à les remplacer par de plus petites. Chacun enfile le ciré qui le protégera des embruns. Au moment où les hommes vont monter sur le pont, le barreur crie : "Le mât, le mât !" L'immense mât principal de 27 mètres s'abat à la mer. Il est plié à angle droit. Il ne reste pas d'autre solution que de cisailler tous les HAUBANS et de laisser COULER cette perche d'ALLIAGE léger, devenue dangereuse. Pour Tabarly et Pen Duick VI, à cause de ce démâtage, la course autour du monde est perdue.

Démâter

Dépression
DÉPRESSION 2 références trouvées

Les masses d'AIR se déplacent dans l'ATMOSPHÈRE et forment des zones de hautes pressions, ou ANTICYCLONES et de pressions moindres, ou dépressions. Dans l'HÉMISPHÈRE Nord, le vent tourne autour des dépressions dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

A bord de la Mutine, le capitaine regarde le baromètre d'un air inquiet. Il tapote la vitre du "sorcier, comme il l'appelle. Depuis plusieurs HEURES, l'aiguille descend. De variable, la voici qui se dirige vers PLUIE et VENT. C'est sûrement une dépression qui arrive. D'ailleurs, le CIEL se couvre de NUAGES. Le vent vient maintenant du sud-ouest : le centre de la dépression va passer au nord de la Mutine. Le vent fraîchit, le baromètre baisse plus vite. L'équipage de la Mutine serre la voilure, se prépare à affronter la TEMPÊTE. Quelques heures plus tard, le capitaine annonce : "Il ne baisse plus." Le baromètre est stable, le vent moins fort. "Gare à la saute au noroît", prévient le patron. En effet, le vent tourne, vient du nord-ouest, fraîchit. Le baromètre remonte rapidement, puis plus lentement : la dépression s'éloigne vers l'est. Le beau temps va revenir.


DÉRIVE 13 références trouvées

Un voilier qui fait route en recevant le vent par son travers est poussé latéralement. La route qu'il effectue n'est donc pas celle indiquée par l'étrave. La dérive peut également être due à un COURANT. Elle est difficile à estimer.

Pour évaluer la dérive d'un voilier, il faut que tout changement de route soit noté, ainsi que la distance parcourue. Sur les anciens voiliers, l'homme de barre, ou timonier, disposait d'un plateau de bois surnommé "le RENARD et ses POULES". La partie supérieure représente une rose des VENTS avec les différents caps que peut suivre le navire. Chacun de ces caps est percé de 8 trous. Au centre de la rose, des petits filins sont AMARRÉS à des chevilles. Le système est prévu pour 4 HEURES de quart, avec une notation toutes les demi-heures. Si, pendant la première demi-heure, le timonier a fait route au nord-ouest, il enfonce une cheville dans le premier trou du quadrant nord-ouest. Dans le bas du tableau, d'autres chevilles servent à indiquer, heure par heure, la vitesse moyenne du navire. A la fin du quart, le capitaine dispose ainsi d'un moyen simple de connaître la route suivie par le bateau aux différents caps, pendant les heures précédentes.

Dérive

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Dernière modification de cette page le Samedi 11 Juillet 2020