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Gabier
GABIER 2 références trouvées

Au temps de la marine à voile, les gabiers étaient des matelots agiles, habitué à grimper dans la mâture, à voltiger le long des vergues, à y manoeuvrer la voilure par tous les temps. Ils étaient réputés pour leur adresse et leur courage.

"Attrapez-le, ou vous n'aurez pas à dîner !" Le comte de la Flotte, commandant de La Lutine, vient de lâcher un ÉCUREUIL qui se réfugie dans le GRÉEMENT. C'est le moyen qu'a trouvé cet officier, en cette fin du XVIIIe siècle, pour éduquer les jeunes marins qui lui sont confiés, et en faire de parfaits gabiers. Les matelots se précipitent, gravissent les enfléchures, se répartissent la tâche : qui sur le grand mât, qui sur la misaine ou l'artimon. Mais l'écureuil leur échappe toujours, saute d'une DRISSE à l'autre, voltige en tous sens, grimpe par un étai, s'échappe par les vergues... A courir ainsi à la poursuite de l'écureuil et de leur dîner, les matelots deviennent de si parfaits gabiers qu'en fin de campagne, ils suspendent leurs hamacs sous les vergues et se plaisent à vivre dans la mâture où ils se sentent "comme chez eux".


GALÈRE 8 références trouvées
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Dérivée de la trière, la galère est un navire à rame particulièrement efficace dans les CALMES de la MER Méditerranée. Construites en série à Venise, utilisées par les croisés, les galères furent également adoptées par Louis XIV : La Réale, de 52 mètres de long, était manoeuvrée par 427 galériens.

"Majesté, en votre honneur, nous construirons une galère en 2 HEURES." Henri III hausse le sourcil. Ces Vénitiens se moqueraient-ils de lui ? L'arsenal le plus célèbre du monde a pourtant bien préparé sa démonstration : chaque pièce de bois a été découpée à l'avance, numérotée. Les clous eux-mêmes sont prêts. Il ne reste plus qu'à assembler. Sous les yeux du souverain médusé, le navire prend forme comme un jeu de construction. En ce milieu du XVIe siècle, Venise possède la maîtrise de la Méditerranée, grâce à la puissance de ses galères, à l'organisation de ses arsenaux, et à l'audace de ses marchands qui en ont fait la ville la plus riche du monde. Les galères vont chercher, à Alexandrie, à Antioche, à Laodicée, toutes les richesses que les caravanes amènent de l'Orient : les ÉPICES, les parfums, les perles et les pierres précieuses.

Galère

Galion
GALION 6 références trouvées
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Grand bâtiment de charge, le galion fut principalement utilisé du XVIe au XVIIIe siècle, pour transporter les trésors d'Amérique centrale en Espagne. De nombreux galions chargés d'or ont fait naufrage dans l'Atlantique.

Les CHALOUPES font le va-et-vient entre la côte et le galion mouillé en RADE de Santa Cruz : elles apportent le bois de campêche, les ÉPICES, les ducats, les barres et les lingots de métal précieux. Enfin, le Nuestra Señora de la Concepción, chargé de richesses à COULER bas, est prêt à APPAREILLER. Le 13 septembre 1641, il part pour l'Espagne. Deux JOURS plus tard, il doit revenir : une voie d'EAU s'est déclarée. Après une réparation sommaire, il hisse à nouveau les voiles. Mais c'est la mauvaise SAISON; la TEMPÊTE assaille le galion, une VAGUE gigantesque s'abat sur le navire, emporte 3 hommes, casse le grand mât. A demi DÉSEMPARÉ, la cale envahie d'eau, le Nuestra Señora de la Concepción tente d'atteindre Porto Rico. Pour gagner du poids, l'équipage jette les canons à la MER, mais garde l'or. Le 1er novembre, le galion s'ÉCHOUE sur les RÉCIFS, les trois quarts de l'équipage périssent, et le Nuestra Señora de la Concepción et ses trésors disparaissent sous la mer.


VASCO DE GAMA 4 références trouvées
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Le navigateur portugais Vasco de Gama (vers 1469 - 1524) contourna l'Afrique et ouvrit une route nouvelle vers les Indes. Nommé AMIRAL des Indes, puis vice-roi, il établit des comptoirs qui assurèrent la prospérité du Portugal.

1487 : l'homme n'a pas 20 ANS. Ses qualités de marin et son audace l'ont fait surnommer "l'Intrépide". Le roi du Portugal, Jean II, le charge d'une mission : "Vasco de Gama, vous contournerez l'Afrique par le sud, sur la route suivie jusqu'à Bonne-Espérance par Batholomeu Diaz. Vous ouvrirez une nouvelle route vers les richesses des Indes." Vasco bout d'impatience. Il arme les navires, rassemble les compagnons de l'aventure, fait des rêves de richesse. C'est que les Indes signifient ÉPICES, pierres précieuses, parfums... Hélas ! le roi meurt. Tout est remis en question. Vasco de Gama trépigne d'impatience. Il lui faudra attendre encore 10 ans avant de partir. Il APPAREILLE à la tête de 4 navires. Il atteint le CAP de Bonne-Espérance. Ensuite, il vogue vers l'inconnu. Le 23 mai 1498, une côte basse se profile à l'HORIZON : Calicut, la porte des richesses de l'Inde.

Vasco de Gama

Génois
GÉNOIS

Le foc de Gênes, ou génois, est une voile d'avant de grande surface. Sa longue bordure se prolonge jusqu'en arrière du mât et crée ainsi, entre le foc et la grand-voile, un recouvrement et un effet de fente favorables à la marche contre le VENT, par vent faible à moyen.

Les 3 yachts sont à égalité. Ils ont couru 3 courses et, pourtant, aucun n'a pu encore montrer une réelle supériorité dans cette "Gold Cup" qui oppose, en cette ANNÉE 1927, dans les EAUX américaines, des voiliers de 6 mètres de jauge internationale. Les Scandinaves excellent dans la conduite de ces beaux sloops, magnifiques machines de compétition; les Suédois, les Norvégiens et les Finlandais mènent l'épreuve, sans parvenir à se départager. La dernière régate commence. A mi-course, les Norvégiens sont en tête. Alors à bord du yacht suédois May Be, le barreur Sven Salen décide d'utiliser son arme secrète : un FOC immense, coupé très plat. Il l'a expérimenté à Gênes avec succès. Le "foc de Gênes" est hissé; mètre par mètre, May Be remonte son adversaire. Le Suédois gagne la "Gold Cup". Le "génois" est né; très vite, cette voile va s'imposer, en course et en croisière, pour tous les yachts.


GERBAULT 1 référence trouvée
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Né à Laval, mort à Timor, en Indonésie, Alain Gerbault (1893 - 1941), polytechnicien, pilote de CHASSE pendant la guerre de 1914-1918, effectua la première traversée de l'Atlantique d'est en ouest en solitaire, puis, de 1923 à 1929 le premier tour du monde en solitaire sous pavillon français.

Alain Gerbault a quitté Gibraltar le 6 juin 1923. Amaigri, le visage émacié, il est en MER depuis plus de 2 MOIS. Son but : rallier New York sans ESCALE sur son COTRE de 11 mètres, Fire-Crest. La progression est lente. Les avaries et la FATIGUE se mêlent à la malchance. Les voiles de COTON s'usent : Gerbault les recoud. Les DRISSES cassent : il doit monter dans la mâture et les changer. Mais, beaucoup plus grave, l'EAU de ses barils de CHÊNE est POLLUÉE. Voici le navigateur solitaire presque sans eau douce. La fièvre apparaît. Il doit se contenter d'un verre d'eau par JOUR. L'ARCHIPEL des Bermudes, tout proche, permettrait au navigateur de se reposer, de s'approvisionner, de réparer ses avaries. Non. Il a décidé que New York serait sa première escale. Alain Gerbault y entre le 15 septembre : en 101 jours de mer, il a traversé l'Atlantique.

Gerbault

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Dernière modification de cette page le Samedi 11 Juillet 2020