Réserve d'eau alimentée par les PLUIES ou des cours d'eau souterrains, et retenue prisonnière dans le sous-sol entre des couches imperméables formant une cuvette.

"Nous avons fait un pari et nous l'avons gagné !" dit Jep de Groop, un ingénieur hollandais de l'Organisation des Nations Unies pour l'AGRICULTURE et l'Alimentation (F.A.O.). En 1960, l'Etat d'Israël manquait cruellement d'EAU potable. "Il n'existait qu'une solution, dit Jep de Groop : extraire de la nappe phréatique du LITTORAL israélien davantage d'eau qu'elle n'en recevait. C'était prendre le risque de laisser l'EAU DE MER s'avancer dans le sous-sol à la place de l'eau potable que nous allions pomper. Nous avons pris ce risque, avec l'espoir que le CANAL qui devait amener l'eau prélevée dans le Jourdain serait terminé entre-temps. Il s'en fallut de peu que le plan échoue, que la nappe phréatique fût épuisée au-delà de tout espoir de reconstitution. Mais le plan a réussi. Aujourd'hui, les eaux usées de Tel Aviv sont réinjectées dans le sous-sol afin qu'elles repoussent l'eau de mer et reconstituent la nappe phréatique dans son intégralité."

Spécialiste de l'observation et de l'étude de tout ce qui se rapporte à la NATURE, qu'il s'agisse de pierres, de plantes, d'OISEAUX, de mammifères ou encore d'insectes.

Dans la campagne des environs de Rodez, en 1835, un garçon de 12 ANS, fils de cafetiers illettrés, aime capturer des PAPILLONS pour les examiner. Rentré chez lui, il dévore, souvent au clair de LUNE, tous les traités relatifs à la VIE des INSECTES qu'il peut se procurer. 32 ans plus tard, devenu instituteur, il est convoqué à Paris pour y recevoir la Légion d'honneur et être présenté à Napoléon III. Il y vient revêtu de ses vêtements de paysan et tient à la main un chapeau de paille, celui qu'il porte à Sérignan, en Provence, lorsqu'il passe des HEURES sous un SOLEIL de plomb à observer la vie d'un insecte. C'est qu'entre-temps Jean-Henri Fabre est devenu un savant dont DARWIN a dit qu'il était "un observateur inimitable", sans que cela ait porté atteinte à sa modestie. Bien avant sa mort à 92 ans, Henri Fabre aura été unanimement reconnu comme l'un des plus grands naturalistes.

Ensemble des êtres, animés ou non, et de tout ce qui concerne la TERRE. La nature comprend aussi notre environnement plus lointain comme le ciel, les ÉTOILES, les PLANÈTES, le Soleil et l'UNIVERS en général.

Le SOLEIL, qui a brillé jusque-là de tous ses feux, se cache brusquement derrière de lourds NUAGES noirs. D'un de ces nuages, soudain un ÉCLAIR jaillit. Le TONNERRE déchire l'AIR. Apeurés, les CHIENS se réfugient dans la maison. En grosses gouttes, la PLUIE se met à tomber. Elle lave les arbres et ravive les FLEURS. Cela dure près d'une HEURE pendant laquelle les RUISSEAUX se gonflent brusquement. Puis les nuages s'éloignent vers l'est. D'abord timide, le soleil brille de nouveau de tout son éclat. Les OISEAUX se remettent à chanter. Attirés par l'humidité, des ESCARGOTS sortent de leur retraite. Enfin, montant lentement de la MER, un ARC-EN-CIEL se forme dans le CIEL, présentant sa féerique palette. La nature vient de donner en cette journée d'ÉTÉ l'un de ses beaux spectacles.

Énorme masse gazeuse d'aspect laiteux, mêlée de foussière cosmique et rendue faiblement lumineuse par la présence d'étoiles dans ses parages. On pense que les nébuleuses sont parfois à l'origine de la formation d'étoiles nouvelles.

En août 1522, le Victoria revient à Séville, en Espagne. A son bord, 18 hommes épuisés. Voilà tout ce qui reste de la flotte de 5 voiliers qui a quitté ce port 3 ANS plus tôt sous la conduite de Ferdinand MAGELLAN ! Les autres navires ont été détruits, leurs marins sont morts. Néanmoins le Victoria vient d'accomplir un exploit extraordinaire : il est le premier navire à avoir "bouclé" le tour du monde, après avoir doublé le CONTINENT américain par le sud. Bientôt, des milliers d'autres navigateurs emprunteront cet itinéraire pour rallier le Pacifique. Par les NUITS claires, ils remarqueront dans le CIEL des MERS du Sud un NUAGE faiblement lumineux, immobile parmi les ÉTOILES. Ils ne savent pas encore que c'est une nébuleuse. Mais en hommage au grand navigateur disparu peu après avoir ouvert cette route, ils appelleront ce corps céleste le "nuage de Magellan".

EAU congelée dont les cristaux se sont réunis et ont formé des flocons aux formes infiment variées mais possédant toujours 6 branches.

"F BDO NE RÉPOND PLUS !" Cette exclamation angoissée a souvent retenti dans les tours de contrôle à l'époque où les avions commençaient à être équipés d'appareils de radio, afin de faciliter la navigation aérienne. De leur côté, les pilotes des avions ne recevaient plus aucune information en provenance du SOL. Vers 1940, des savants démontrèrent que ces incidents surviennent lorsqu'un avion traverse un NUAGE au sein duquel flottent des flocons de neige. En se brisant sur les structures de l'appareil et en éclatant en milliers de PARTICULES de GLACE, les flocons le chargeaient d'ÉLECTRICITÉ STATIQUE. Celle-ci formait autour de l'avion une sorte de matelas que les ondes-radio ne parvenaient pas à franchir ni dans un sens, ni dans l'autre. Depuis, les avions sont équipés de systèmes visant aussi bien à les libérer de cette électricité statique qu'à permettre la propagation des messages-radio émis, en toutes circonstances, par leur émetteur de bord.

Couche de neige tassée, accumulée à plus basse ALTITUDE que les neiges éternelles. Les névés se forment généralement en des points peu ensoleillés, ce qui explique que les CHALEURS de l'ÉTÉ ne fassent pas fondre la neige.

Il fait encore NUIT lorsque, au matin du 8 août 1776, le guide Jacques Dalmat et le docteur Paccard quittent Chamonix. Tous deux rêvent d'accomplir un exploit historique : la première ascension du mont Blanc. Leur objectif est d'abord le dôme du Goûter, situé un peu en dessous de la plus haute MONTAGNE d'Europe. Ils n'ont pas encore atteint la zone des NEIGES éternelles, qui commencent quelques centaines de mètres plus haut, lorsque, devant eux, s'étale un large névé. Il n'est pas question de le contourner : cela ferait perdre trop de temps. Les deux hommes s'engagent sur cette plaque de neige par endroits dure et craquante et ailleurs si molle qu'ils s'y enfoncent jusqu'à la taille, ce qui rend leur progression épuisante. Tellement épuisante qu'une fois franchi cet obstacle, le docteur Paccard, à bout de forces, s'étend à même le SOL, et laisse son compagnon partir seul vers le sommet.