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TitreSolaris     AuteurStanislas LEM     GenreS-F


Les Livres   > DiffĂ©rentes Ă©ditions :   Denoel - PrĂ©sence du Futur  :  Gallimard - Folio SF

Solaris
01 -Solaris(1961)- n° 90

L'Histoire par Jean-Marie PLUSQUELLEC   le 02/09/2002.

Solaris est une planète entièrement recouverte par un immense océan protoplasmique qui intrigue les scientifiques depuis de nombreuses années.
Le Dr Kelvin rejoins l'équipe de 3 scientifiques présents sur la planète, mais l'un d'entre-eux est mort et les autres cachent un secret auquel il va être confronté rapidement...


Mon Avis par Jean-Marie PLUSQUELLEC   le 02/09/2002.

Une oeuvre psychologique mettant 3 hommes face à une partie d'eux-même créée par l'océan de Solaris.

Ce sont surtout les pensées et les réactions du Dr Kelvin qui sont étudiées et, même si certains aspects sont intéressants, l'ensemble est malheureusement plutôt ennuyeux.
Le pire étant, sans contexte, les chapitres entiers décrivant les différentes manifestations inexpliquées de l'océan de Solaris, rébarbatives au possible !

Au final, on n'a rien appris sur l'océan lui-même, à peine une hypothèse, et pas grand chose non plus sur la nature de l'homme face à une entitée qu'il ne comprend pas.
Personnellement, je n'en ai rien retiré de positif.



Votre Avis


par Antartica   le 01/12/2003.
Une idée pas mal au départ !
Certes, des longueurs, mais surtout l'auteur nous entraine sur 2 chemins au détriment d'un des deux ! Dommage !

L'idée était bonne mais on reste sur sa faim !!!



par LUDOVIC747   le 05/01/2004.
C'est vrai que ce n'est pas très gai !
Tout le travail de l'auteur, porte sur la détresse psychologique des hommes de la station orbitale, remis en présence de leurs fantômes, sous forme de "mimoïdes" imparfaits, générés par l'océan et aux prises avec les sentiments et les regrets que ceux-ci réveillent douloureusement.

Le livre ne traite pas de la nature de la planète, peuplée d'un seul être vivant, l'Océan télépathe, qui rêve et matérialise les souvenirs des hommes qui l'approchent.
C'est quand même très poétique et assez angoissant, ça ne laisse pas indifférent.

A l'origine d'un film superbe de Tarkovski en 1971 et d'un remake avec Georges Clooney début 2003 !
"Je souhaitais que le temps des miracles cruels n'était pas révolu".
Peut-être (très légèrement) inspiré de "Cristal qui songe" !



par Marc MICHEL   le 30/05/2010.
Il n'y a que l'imagination qui est sacrée dans ce genre.
Or l'auteur en regorge dans SOLARIS. Ambigu certes. Et chacun pourra ainsi projeter ce qu'il a en lui.
Oeuvre-miroir



par Sam AZULYS   le 30/05/2010.
Loin d'être rébarbatif et ennuyeux, Solaris est une oeuvre poétique et philosophique qui nous parle des limites de l'entendement humain et de son irrépressible désir mimétique.
La troublante expérience du Docteur Kelvin est une allégorie sur la difficulté que nous éprouvons lorsqu’il s’agit de nous défaire des postulats anthropomorphiques qui façonnent notre vision du monde et de l’univers.
Sur Solaris, Kris Kelvin va expérimenter sa finitude tant du point de vue épistémologique – toutes les digressions scientifiques du roman sont en réalité d’austères parodies des excentricités à laquelle se livre notre rationalité conquérante – que du point de vue humain – cette nouvelle Eurydice que découvre Kelvin est la métaphore de notre dénuement face aux arcanes du désir et de la mort.
Si l’homme pouvait effectivement se concevoir sur la Terre comme "la mesure de toute chose", il en est bien incapable sur cette planète étrange dont il est séparé par une distance aussi ténue qu’incommensurable.
Serions-nous des puces pensantes sur le dos d’un chien cosmique, de vagues démangeaisons sur la chevelure d’un démiurge omniscient mais aveugle ?
Lem ne répond pas mais suscite chez son lecteur un questionnement d’une profondeur abyssale.

Son histoire est néanmoins beaucoup plus sombre que celles des différentes adaptations cinématographiques – au demeurant très accomplies – qui en sont issues.
Il n’y aura pas de Rédemption individuelle ou collective, juste un faible espoir et beaucoup de perplexité...

C’est en tout cas un oeuvre majeure de la SF en particulier et de la littérature en général...

C'est un roman qui a quelque chose à voir avec le 2001 de Clark et de Kubrick et l'on s’étonne presque – bien que l'on s'en réjouisse –, connaissant le tempérament sceptique de ce dernier, qu’il n'est pas choisi de l'adapter au lieu de porter son choix sur la nouvelle de Clark...



par Christophe ZERKOWSKI   le 30/05/2010.
Je vois beaucoup d'appréciations sceptiques et négatives, mais je l'ai trouvé très bien ce livre.

En fait, les autres Stanislas Lem sont toujours un peu de la même trempe et c'est une caractéristique de la littérature slave et/ou du temps du bloc communiste.
On peut aussi se référer à Kafka qui déroule le même type de trame... Avec quelque fois un futur "sans avenir".
Il ne faut pas s'attendre à de la sf à l'américaine avec Lem (aventure / attaque / défense...) mais à une analyse psychologique des personnages et des situations, et aussi souvent une plongée dans le noir.

Un livre par contre que j'ai abandonné à la lecture est "Retour des Étoiles", mais on peut lire aussi avec succès "Mémoires trouvées dans une Baignoire" et "Les Mémoires d'Ijon Tichy".



par Clothide FRANCOIS   le 30/05/2010.
J'ai trouvé ce livre très très compliqué à lire, mais l'histoire était assez intéressante.
Dommage !




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Dernière modification de cette page le Dimanche 30 Mai 2010