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K (1/1) de  KAMIKAZE  à  ALFRED KRUPP
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Kamikaze
KAMIKAZE

A la fin de 1944, les Américains, en guerre contre les Japonais dans le Pacifique, contrôlent les ÎLES Mariannes et Okinawa. Les bombardiers lourds peuvent maintenant atteindre les villes japonaises. Les kamikazes entrent alors en action !

Les marins du porte-avions américain n'en croient pas leurs yeux. Face à eux, se présente un avion japonais. L'artillerie le touche mais, au lieu de se redresser pour chercher à se dérober, il maintient sa trajectoire en piquant droit vers le vaisseau. Épouvantés, les marins entendent un fracas d'ACIER. L'avion, bourré d'explosifs, vient de s'écraser sur les flancs du navire qui prend FEU. Comment des Occidentaux pourraient-ils comprendre ? Fidèles à leurs traditions, dévoués jusqu'à la mort à leur empereur, les pilotes nippons n'avaient pas hésité à transformer leurs appareils en "avions suicide". Les kamikazes parvinrent ainsi à COULER ou à endommager 250 bâtiments américains. Formés en une douzaine d'HEURES de vol, les jeunes volontaires reprenaient la tradition des samouraïs. Il fallait servir la patrie, dussent "les os être broyés et la chair déchirée". Malgré ce sacrifice, l'avance américaine ne put être que retardée.


KARNAK 1 référence trouvée

Le temple de Karnak est l'oeuvre la plus grandiose de toute l'Égypte ancienne. Il est en effet composé de plusieurs édifices construits, transformés et embellis par différents pharaons.

La salle hypostyle (c'est-à-dire "sous les colonnes"), qui servait pour les réceptions et les cérémonies, couvrait une superficie de 102 mètres de largeur sur 53 mètres de profondeur. 134 colonnes supportaient la toiture. Chacune de ces colonnes mesurait 23 mètres de haut, soit la hauteur d'un immeuble de 7 étages ! Les chapiteaux, qui symbolisaient une ombrelle de PAPYRUS encore en bouton, auraient pu porter 50 hommes ! Des milliers de statues de pierre décoraient ce temple colossal qui fut notamment aménagé par Aménophis III, Horemheb, Séthi ler, Ramsès II et Ramsès IV. Pour célébrer le culte du dieu Amon, il ne fallait pas moins de 80.000 prêtres dans le temple de Karnak.

Karnak

Kemal Pacha Atatürk
KEMAL PACHA ATATÜRK voir les 2 définitions

Général puis président de la jeune république turque en 1923, Mustapha Kemal (1881 - 1938), surnommé Atatürk, a contribué à faire de son pays un État moderne.

Depuis 3 siècles, l'Empire ottoman déclinait irrémédiablement. Elle était bien loin l'époque glorieuse de Soliman le Magnifique ! Les grandes puissances attendaient avec convoitise le moment où elles se partageraient ce qu'elles appelaient le "vieil homme malade". Mustapha Kemal, en arrivant au pouvoir, veut sauver son pays de la décadence. Sa présidence va bouleverser la Turquie comme un tremblement de terre. Qu'on en juge : les femmes abandonnent le port du voile et montrent sans crainte leur visage. En 1926, porter le fez, petit chapeau traditionnel, est considéré comme un attentat contre la sûreté de l'État. Revêtir le burnous est puni de prison. On abandonne le calendrier musulman pour le calendrier chrétien. Ces mesures autoritaires peuvent paraître secondaires mais elles symbolisaient la volonté de brusquer les croyances routinières qui entretenaient le pays dans la misère. Atatürk, qui veut dire "père de tous les Turcs", est bien celui de la Turquie moderne !


JOHN FITZGERALD KENNEDY

John Fitzgerald Kennedy (1917 - 1963) fut président des États-Unis d'Amérique de 1960 à 1963. Son assassinat a fait de lui un des héros de la jeunesse américaine.

Kennedy a marqué de son empreinte la VIE politique des États-Unis d'Amérique. Il lutta contre le racisme en ouvrant les écoles aux enfants noirs, puis contre la pauvreté des BIDONVILLES et des banlieues urbaines, et ses efforts firent naître un immense espoir dans son pays, ainsi que dans le reste du monde. Et pourtant, candidat démocrate, il n'avait été élu que par 200.000 voix de majorité sur plus de 68 millions d'électeurs. La nouvelle de son assassinat, le 22 novembre 1963, à Dallas, capitale du Texas, paralysa le monde de stupeur. Aujourd'hui, les raisons de ce meurtre sont encore mal connues. Plusieurs témoins ont disparu mystérieusement. L'assassinat de son frère Robert, le 5 juin 1968, au moment où il paraissait en bonne voie pour briguer lui aussi la présidence, en même temps qu'il frappe tragiquement la famille Kennedy, illustre le problème de la violence aux États-Unis.

John Fitzgerald Kennedy

John Maynard Keynes
JOHN MAYNARD KEYNES

L'oeuvre de cet économiste anglais inspire, aujourd'hui encore, la politique des pays CAPITALISTES. On oppose souvent Keynes (1883 - 1946) à Karl Marx. En effet, les économistes mondiaux se divisent en deux camps : les marxistes et les keynésiens.

John Keynes naquit à Cambridge l'ANNÉE où Karl Marx mourut. Son père enseignait l'économie. John obtint très vite les premiers prix de MATHÉMATIQUES, d'histoire, de poésie latine médiévale et... d'AVIRON, mais se montrait bien faible en économie ! Il expliquait ses résultats médiocres en disant : "J'en savais évidemment beaucoup plus que mes examinateurs en sciences économiques !" Il avait probablement raison ! Un JOUR, le Premier ministre anglais, Lloyd George, après lui avoir exposé longuement la situation politique internationale, lui avait demandé son avis. Très poliment, Keynes répondit : "Avec le plus grand respect, je dois, si vous me demandez mon opinion, vous dire que, selon moi, votre exposé ne vaut rien !" En 1919, il prévoyait déjà la Seconde Guerre mondiale. Il se fit surtout connaître par les solutions qu'il proposa pour sortir de la CRISE DE 1929.


NIKITA KHROUCHTCHEV 2 références trouvées

De 1953 à 1964, Nikita Khrouchtchev (1894 - 1971) dirigea l'Union Soviétique. Surnommé par les JOURNALISTES occidentaux "Monsieur K", il contribua à détendre, par sa verve et son aspect peu protocolaire, les relations internationales.

"Monsieur K" aimait bien réserver certaines surprises à ses homologues. Depuis 1957, l'U.R.S.S. et les U.S.A. rivalisaient pour être les premiers dans la course de l'ESPACE. Le 15 septembre 1959, Nikita Khrouchtchev rend visite au président des États-Unis, EISENHOWER. A son arrivée, il fait le discours d'usage et déclare : "Juste avant ma rencontre avec vous, monsieur le Président, nos hommes de science ont rempli nos coeurs de joie en envoyant une fusée sur la LUNE. Une capsule de 390 kilos, pourvue d'une ailette portant le drapeau de l'Union Soviétique, est maintenant arrivée à destination ! Nous ne doutons pas que vos ingénieurs réussiront à leur tour. L'étendard soviétique qui, à ce moment, sera déjà un habitant de vieille date de la Lune, accueillera le vôtre avec amitié !" Eisenhower, interloqué, présenta ses compliments à "Monsieur K". Le 13 septembre, en effet, Lunik II s'était écrasé sur la Lune.

Nikita Khrouchtchev

Rudyard Kipling
RUDYARD KIPLING 2 références trouvées
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Écrivain anglais né à Bombay, en Inde, Rudyard Kipling (1865 - 1936) a immortalisé la COLONISATION britannique. Tous les enfants connaissent Le Livre de la JUNGLE ÉCRIT en 1894. Merveilleux observateur de l'Inde, il recevra le prix Nobel en 1907.

A 17 ANS, après de brèves études, Rudyard Kipling avait décidé de retourner dans l'Inde qu'il aimait tant, pour y devenir JOURNALISTE. En parcourant les diverses régions de ce fabuleux pays, il ne cessait d'accumuler des notes. Dans les ouvrages qu'il publiera, il fera ainsi connaître la FORÊT mystérieuse et aimer Mowgli, Kim, l'enfant d'ÉLÉPHANT. Kipling adorait conter et mimer ses futurs livres devant les enfants de sa famille. On imagine les yeux de ce jeune public quand l'écrivain leur racontait comment l'éléphant s'était vu pousser une trompe ou le CHAMEAU une bosse. Kipling se rendit vite compte de la brutalité des colonisateurs. Il n'hésita pas à dénoncer le snobisme égoïste des "imbéciles en flanelle blanche" ! Dans l'Angleterre traditionnelle et conservatrice, sa popularité fut, pour un temps, sérieusement atteinte !


LOUIS KOSSUTH

Jeune avocat et JOURNALISTE hongrois, Louis Kossuth (1802 - 1894) lutta pour rendre à son peuple l'indépendance. La Hongrie ne pouvait en effet supporter de vivre sous le joug de l'empire d'Autriche et de perdre sa langue et sa culture.

En février 1848, la révolution éclate à Paris. En Hongrie, on s'agite. Des cortèges se forment pour réclamer l'INDÉPENDANCE. Une "Marseillaise hongroise" est composée par le poète Petoefi. Mais les Autrichiens lèvent une armée pour rétablir l'ordre. A l'appel de Kossuth, tous les citoyens courent aux armes. Les femmes elles-mêmes revêtirent l'uniforme pour renforcer l'armée hongroise. On leur tint ce rude langage : "En avant ! Vous recevrez toutes une double ration de lard, mais celles qui flancheront auront une balle dans la peau !" La bataille fut gagnée, mais 1 AN plus tard, pris en tenaille entre les Autrichiens et les Russes, les Hongrois furent massacrés. Kossuth dut s'enfuir en Bulgarie. Arrêté et jeté en prison par les Turcs, il fut libéré 3 ans plus tard grâce à l'intervention des Américains. La Hongrie dut attendre encore 70 ans pour devenir indépendante !

Louis Kossuth

Kremlin
KREMLIN

En 1156, le prince Jouri Dolgorouki fonde Moscou en élevant un mur autour de sa propriété située au confluent de deux rivières. Cette forteresse ("kreml" en russe) est l'ancêtre du Kremlin.

Centre historique et politique de Moscou, le Kremlin est une citadelle qui se dresse au centre de la ville, au bord du FLEUVE Moskowa. Bâti selon un plan triangulaire, il est encerclé d'une muraille rouge surmontée de créneaux et flanquée de 18 tours. Les monuments qui s'élèvent dans cette petite ville racontent à eux seuls la formidable transformation du village de maisons de bois. Les artistes italiens de la Renaissance participèrent activement à l'édification des églises du Kremlin. On raconte même qu'IVAN LE TERRIBLE avait arraché les yeux de l'architecte pour qu'il ne puisse reconstruire un tel chef-d'oeuvre. "La tsarine des cloches" illustre également l'ambition des premiers tsars : haute de 6 mètres, et reposant directement sur le SOL, on peut y célébrer des offices à l'intérieur ! De nos JOURS, la place Rouge, qui borde le Kremlin, reste le centre politique de l'U.R.S.S. On appelle même les JOURNALISTES correspondants à Moscou les "kremlinologues".


ALFRED KRUPP

Patron d'une petite fabrique d'acier, Alfred Krupp (1812 - 1887) incarne la réussite économique de l'Allemagne au XIXe siècle : à sa mort, la famille Krupp possédait des MINES de charbon et de fer, 60 usines MÉTALLURGIQUES et employait 80.000 ouvriers.

A partir de 1846, Alfred Krupp décide de fabriquer des canons. Les guerres incessantes ne manqueraient pas de renouveler ses clients. En 1867, à l'Exposition universelle de Paris, il reçoit un prix et la croix d'officier de le Légion d'honneur ! En 1868, il propose à Napoléon III ses nouveaux canons en ACIER, au cas où la guerre éclaterait avec la Prusse ! Le général Leboeuf, chargé d'examiner le dossier, conseille à l'Empereur de refuser : "Le bronze, dit-il, est bien supérieur à l'acier." 2 ANS plus tard, les canons Krupp, vendus à la Prusse, écrasent l'artillerie française et bombardent Paris ! "Si la France avait acheté mes canons, devait penser l'industriel allemand, la guerre aurait duré plus longtemps et j'en aurais vendu davantage..." Lors de la Première Guerre mondiale, on donna à des canons allemands de gros calibre le gentil nom de Bertha, petite-fille du métallurgiste !

Alfred Krupp

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Dernière modification de cette page le Samedi 11 Juillet 2020