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C (1/5) de  CALDEIRA  à  CERCLES POLAIRES
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Caldeira
CALDEIRA

Profonde dépression provoquée par l'effondrement du fond d'un CRATÈRE VOLCANIQUE. Une caldeira (du portugais : chaudron) donne généralement lieu à la formation d'un lac dans la cuvette qui en résulte.

"Nous n'avons pas de gratte-ciel aussi hauts que ceux de New York ou de Chicago à vous montrer. Mais nous possédons une curiosité que toute l'Amérique nous envie : un LAC situé à plus de 1.900 mètres d'ALTITUDE, aux rives ENNEIGÉES plusieurs MOIS de l'ANNÉE, mais que de mémoire d'homme on n'a jamais vu geler." Ce lac, dont les dépliants touristiques de l'Orégon, sur la côte ouest des Etats-Unis, vantent ainsi les particularités, c'est Crater Lake, dont les EAUX sont d'un bleu extraordinaire. Il est situé au fond d'une cuvette aux parois abruptes, hautes en certains points de plus de 600 mètres; sa profondeur atteint 675 mètres. Crater Lake, qui mesure près de 10 kilomètres de diamètre, s'est formé après que la partie supérieure d'un énorme VOLCAN, qui devait culminer à plus de 4.300 mètres d'altitude, a explosé sous l'effet d'une ÉRUPTION VOLCANIQUE voici quelque 20 siècles.


CALOTTES POLAIRES

DÉSERTS de glace sans aucune forme de VIE. La calotte polaire ARCTIQUE est composée d'EAU DE MER gelée; l'antarctique, au contraire, est un continent plus vaste que l'Europe, recouvert d'une épaisse couche de glace d'EAU douce.

Il faut attendre le début du XIXe siècle pour voir les expéditions se succéder vers l'extrême Sud du globe terrestre. En 1840, le premier, le Français DUMONT D'URVILLE débarque sur un point de ce CONTINENT inconnu, à plus de 2.100 kilomètres du pôle. D'autres navigateurs s'acharnent à pousser toujours plus loin vers le sud. Parmi eux, l'Anglais James Clark Ross, auquel, par chance, en janvier 1841, le PACK craquelé offre un passage. Ross s'y engouffre avec l'Erebus et débouche sur une MER libre de GLACES. Il fonce vers la côte, mais ne découvre qu'une longue et interminable muraille glacée, haute de 50 mètres et parfois davantage. Ross s'approchera jusqu'à moins de 300 kilomètres du pôle Sud, sans trouver de FAILLE dans la calotte polaire ANTARCTIQUE. Plus tard son nom sera donné à cette mer qu'il a le premier atteinte et à la fameuse barrière de glace qui lui sert de rempart sur une grande distance.

Calottes Polaires

Camouflage Naturel
CAMOUFLAGE NATUREL

Faculté propre à de nombreuses espèces ANIMALES qui prennent les couleurs de leur environnement immédiat afin de mieux surprendre une proie, ou d'échapper à un PRÉDATEUR.

Vert, le corps recouvert d'écailles, le dos hérissé d'arêtes, la gueule en avant, de gros yeux exorbités, une sorte de "mini-monstre préhistorique" émerge d'une branche d'arbre. De sa gueule entrouverte, rapide comme l'ÉCLAIR, une espèce de flèche blanchâtre, rectiligne, a jailli vers une branche voisine sur laquelle un INSECTE a eu l'imprudence de venir se poser. Enduite d'une substance visqueuse, cette langue, incroyablement démesurée, ne laisse aucune chance à la proie visée. De l'avis des spécialistes, cette photo, que l'on doit au chasseur d'images Jean-Marie Beauffle, est peut-être la plus belle jamais prise d'un caméléon. Car quelques instants plus tard, lui-même menacé par un SERPENT, le caméléon deviendra invisible. Ses extraordinaires facultés lui auront permis de prendre la coloration exacte de la branche sur laquelle il se trouve et même des feuilles voisines, et d'offrir ainsi l'un des plus extraordinaires exemples de camouflage connu.


CAÑON 1 référence trouvée

Mot espagnol signifiant CANAL, conduit. Sillon très profond creusé par un cours d'EAU au fil des millénaires dans un PLATEAU. Des cañons accidentent aussi les fonds marins.

Mai 1869. Sous le pont de l'Union Pacific Railway jeté par-dessus le FLEUVE, dans le Wyoming aux Etats-Unis, une foule grave est rassemblée : des fanfares, des officiels, des militaires en grande tenue. A la tête d'une équipe de 9 hommes, le major John W. Powell s'apprête à se lancer dans une aventure qui a fait jusque-là reculer les plus braves. Il s'agit de franchir le Grand Cañon du Colorado. Luttant contre de redoutables rapides, suivis de passes dans lesquelles le fleuve s'engouffre à une allure vertigineuse entre des murailles abruptes, hautes parfois de plus de 2.000 mètres, le major Powell et ses hommes mettront 90 JOURS à parcourir les 170 kilomètres du cañon. A leur sortie, ils seront accueillis en héros. Ils auront été les premiers à franchir l'un des plus beaux sites touristiques et GÉOLOGIQUES du monde.

Cañon

Cap
CAP 24 références trouvées
voir les 2 définitions

Langue de terre s'avançant dans la MER. Les caps résultent soit de l'ÉROSION des roches tendres du LITTORAL par les VAGUES, stoppées ensuite par les roches dures, soit du dépôt d'ALLUVIONS apportées par des FLEUVES, ou encore du SABLE amené par les COURANTS.

6 septembre 1578. Sir FRANCIS DRAKE débouche dans le Pacifique après avoir franchi le DÉTROIT de MAGELLAN. Soudain une violente TEMPÊTE pousse irrésistiblement son navire, le Pélican, vers le sud. Elle fera découvrir au marin britannique un énorme rocher de GRANIT déchiqueté par les furieuses tempêtes qui le battent sans arrêt. C'est le CAP HORN, à l'extrême pointe de la Terre de FEU. Dès lors, une nouvelle route est ouverte aux grands voiliers qui contournent l'Amérique et veulent éviter le dangereux détroit de Magellan. Plus tard, naîtra la légende des cap-horniers, qui contourneront régulièrement l'Amérique du Sud pour atteindre le Pacifique. C'est en tout cas en le doublant très au sud, pour échapper aux tempêtes, que William Smith apercevra au loin, en 1829, une côte rocheuse dominée par des pics ENNEIGÉS : l'ANTARCTIQUE.


CASCADES 7 références trouvées

Passage brutal d'un cours d'eau de moyenne importance d'un niveau à un autre, à l'occasion d'un accident de terrain dû à l'ÉROSION ou à une fracture GÉOLOGIQUE.

Juin 1935. A bord de son avion personnel, Jimmy Angel, un Américain d'une quarantaine d'ANNÉES, passionné d'aventures, survole une région encore mal connue au sud-ouest du Venezuela. Notre pilote évolue à faible ALTITUDE au-dessus de la FORÊT vierge lorsque, devant son avion, se présente un véritable mur montagneux aux parois verticales, hautes de plus de 1.000 mètres. Jimmy Angel prend de l'altitude pour survoler le vaste PLATEAU qu'annonce ce mur, lorsque son attention est soudain attirée par un scintillement insolite dans un creux de la paroi. C'est une cascade. Mais quelle cascade ! D'un seul coup, l'EAU de la rivière qui l'alimente tombe de près de 1.000 mètres de hauteur dans un extraordinaire éclaboussement. Jimmy Angel vient de découvrir la plus haute cascade du monde qui, depuis, porte son nom : Salto Angel pour les Vénézuéliens, Angel Fall en américain, le Saut de l'Ange en français...

Cascades

Cataracte
CATARACTE 3 références trouvées

Chute particulièrement abrupte d'un fleuve à grand débit qui a rongé son lit en un point où la roche était plus fragile. Les eaux, tombant à la verticale, déferlent puissamment en contrebas.

En 1854, le célèbre explorateur LIVINGSTONE vient d'atteindre le cours du Zambèze. Les Makololos, qui l'ont adopté, lui demandent : "Veux-tu que nous te montrions un endroit où la fumée fait le bruit du TONNERRE ?" Livingstone comprend que le lieu en question est le théâtre d'un phénomène exceptionnel. Il s'y fait conduire. "De 8 à 10 kilomètres de distance, écrit-il, 5 colonnes de fumée s'élèvent dans le CIEL et font croire à un de ces incendies qui ravagent souvent la SAVANE. Arrivé à 800 "pas" environ, je vois un FLEUVE de 1.000 mètres de large tombant tout à coup de plus de 30 mètres, dans une GORGE étroite. Il n'est pas étonnant qu'à la vue des colonnes d'EAU vaporisée qui grimpent jusqu'aux NUAGES et au fracas assourdissant de la cataracte, l'âme des Makololos ait été saisie d'un effroi religieux." Livingstone sera le premier Européen à voir les cataractes du Zambèze et à leur donner le nom de "CHUTES Victoria".


CENDRES VOLCANIQUES 2 références trouvées

Produits de la pulvérisation d'un bouchon de LAVE refroidie obstruant une CHEMINÉE volcanique par des jets de gaz montant des profondeurs sous d'énormes pressions et précédant l'émission de lave par le volcan en ÉRUPTION.

Le professeur Carlo Giordano, inspecteur des Fouilles à Pompéi, montre à un visiteur un bloc de MARBRE sur le SOL d'une cour. "Le 24 août de l'AN 79 à 13 HEURES, dit-il, un homme travaillait sur ce bloc. Soudain un fantastique chuintement lui fit lever la tête vers le Vésuve tout proche. Du sommet du VOLCAN que l'on croyait éteint, un énorme NUAGE sombre jaillissait en volutes tourbillonnantes qui voilèrent bientôt le SOLEIL. L'homme courut se mettre à l'abri dans sa maison toute proche. Nous l'y avons retrouvé près de 2.000 ans plus tard..." Car de ce nuage qui ne cessait de se gonfler tombera bientôt sur Pompéi une sorte de NEIGE noirâtre et fine. Cette PLUIE de cendres ensevelira la ville sous un manteau épais de plusieurs mètres et figera dans leur dernier geste ceux de ses habitants qui n'avaient pas fui. A quelque 19 siècles de distance, les fouilles entreprises pour dégager Pompéi en révèlent toutes les splendeurs remarquablement conservées.

Cendres Volcaniques

Cercles Polaires
CERCLES POLAIRES 1 référence trouvée

Lignes idéales qui, à l'extrême Nord et à l'extrême Sud du globe terrestre, marquent la limite des régions sur lesquelles le SOLEIL n'apparaît pas pendant un certain temps en HIVER, et ne se couche pas en ÉTÉ.

L'exploration des régions polaires est jalonnée de tragédies au cours desquelles des dizaines d'hommes trouvèrent la mort, et aussi d'épisodes moins sombres. Ainsi le lieutenant danois Einar Mikelsen se voit confier en 1909 une mission dans le Nord du Groenland. Parti avec un compagnon, et après une longue marche sur la BANQUISE, il revient vers son bateau : hélas, celui-ci n'a pas résisté aux GLACES. Les 2 hommes édifient un campement avec les débris du navire et vivent de la CHASSE et de la PÊCHE en attendant que l'on vienne à leur secours. Ils ne seront retrouvés qu'en juillet 1912... Une NUIT, ils entendent un grand vacarme dans la cabane où sont déposés les vivres. Ce sont des OURS blancs qui font ripaille et qui mangeront jusqu'au JOURNAL de bord ! Par les fentes de leur abri, les 2 hommes assistent, impuissants, au désastre : les fusils qui auraient pu leur permettre de chasser les maraudeurs sont restés dans la cabane aux vivres !


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Dernière modification de cette page le Samedi 11 Juillet 2020